Le Cours Florent distingue Clément PLEE, principal acteur du film envoyé par le lycée Henri Wallon d'Aubervilliers
Ce prix attribué par Shérazade Benaddi, directrice de casting, permet au lauréat de suivre une formation gratuite au Cours Florent.
Le Cours Florent distingue Clément PLEE, principal acteur du film envoyé par le lycée Henri Wallon d'Aubervilliers
Ce prix attribué par Shérazade Benaddi, directrice de casting, permet au lauréat de suivre une formation gratuite au Cours Florent.
Le Prix d'interprétation féminine attribué par Shérazade Benaddi, directrice de casting au Cours Florent, a été attribué à Anaïs Lesage étudiante à DREUX. Le lycée Rotrou de Dreux est un établissement célèbre pour la qualité des films qui y sont réalisés depuis plusieurs années sous la houlette de Thierry Méranger et Sandrine Cornu.
Pour la première fois le Cours Florent offre un stage de formation gratuit à l'heureuse lauréate.
Mon chouchou! Dommage que ce film n'a rien remporté lors de l'édition 2011
Le Lycée professionnel de Sablé sur Sarthe n'a pas fini de nous étonner
Ce film d'animation a reçu une mention spéciale. Robert Guédiguian, au nom du Jury a tenu à souligner l'originalité et la pertinence du propos développé dans ce film
Le Jury à l'unanimité a décerné le CLAP d'OR à ce film original, présenté par le Lycée Professionnel Jean Lurçat à Paris.
On peut parler de triomphe puisque le Public a choisi le même film. Un vrai triomphe
Photo originale de RICHARD PEDOT
Grande Kermesse ce samedi 1er Octobre 2011 dans le Centre Louis Lumière à Paris !
8 heures Le Centre d’animation Louis Lumière, avec son tapis rouge rutilant, a des airs de fête.
La 4ème édition du Festival du Cinéma Lycéen A Paris se tient là pour la première fois.
Tout le monde est au rendez-vous pour un voyage au pays des films lycéens envoyés des 4 coins de France. Animateurs et animatrices dans leurs tee-shirts siglés CNC attendent de distribuer sacs et catalogues. Cette année, la revue « Positif » offre des exemplaires très appréciés des festivaliers.
Les anciens participants ont juste le temps de s’extasier sur le catalogue : on a trouvé le moyen de le faire encore plus beau que l’an passé ! que déjà les participants se présentent.
8 heures 30. On ne peut être que bluffés par l’arrivée d’un groupe de 37 personnes, lycéens, profs, quelques parents. Le groupe le plus important du Festival arrive en droite ligne de Melle, petite ville de 5000 habitants qui profite depuis 10 ans d’une politique du Conseil Régional dont le mot d’ordre est : Priorité à L’Education.
Comme tout le monde n’a pas la chance d’être scolarisés en Poitou-Charente, saluons les professeurs de Cambrai, Cherbourg, Grasse, Dreux, Sablé sur Sarthe, Paris, Ivry et Aubervilliers qui n’ont pas hésité à se lever de bonne heure un samedi en entrainant des élèves! La salle est vite remplie.
8 h45 Robert Guédiguian arrive en voisin (iil habite Montreuil). Il gare sa moto dans la petite cour du centre mais comme tous les motards il garde son casque avec lui. Tout va bien. Les autres membres du jury le rejoignent très vite.
9 heures. Arthur, notre nouveau présentateur, fait sensation en entrant sur scène grimé en vieillard. D'un geste théatral, il enlève son masque en disant en substance « le cinéma c’est cela : vous avez été surpris et vous allez vous souvenir »
Gros succès chez les spectateurs : Ouf! Arthur fait l'unanimité. Ce n'est pas un hasard si la direction de France-inter lui a confié 2 heures d'antenne hebdomadaires. "Ame bien née...on connait la suite mais on a rarement l'occasion de vérifier cette citation au pays de Corneille.
9h15 La projection du film de Nadim Messihi, venu tout spécialement de Beyrouth pour présenter son « Bus n°20 », met très vite la salle dans l’ambiance. L’histoire est tirée de son histoire personnelle pendant la guerre au Liban. Preuve que même dans le sanctuaire d’un lycée français à l’étranger, la guerre peut s’inviter et laisser des traces pour la vie. Le film est projeté hors compétition. On est bien obligé de remarquer que les moyens employés n'ont rien de commun avec ceux des lycées français.
9 h30 Arthur annonce l'ouverture du festival: les 6 premiers films se succèdent à l'écran.
10h30 La météo magnifique de cet automne parisien permet à tous de prendre la pause café-croissants dans le petit jardin du Centre, entre 2 séries de films. Merci à la Mairie du 20ème qui nous offre ce moment de convivialité. Les croissants sont délicieux. Certains en profitent pour accrocher des vœux dans l’arbre à souhaits. J’espère qu’ils n’ont pas tous demandé de remporter le CLAP d'OR.
12h30 A l’heure du palmarès, Robert Guédiguian, jovial et disponible comme à son habitude, a pu dire tout le bien qu’il pensait de la qualité des films proposés. (À mon avis il pensait que le niveau ne serait pas aussi élevé) Comme tous les membres du jury, il a été surpris de la fraicheur des films proposés, tous différents et intéressants.
En dédicaçant les claps d’or remis aux Vainqueurs le Président du Jury a conseillé en substance « surtout ne changez pas » La créativité des lycéens, leur spontanéité éclatent en particulier dans le film qui a fait l’unanimité dans le Jury et dans le Public : « Night football » présenté par le Lycée Professionnel Jean Lurçat de Paris 13. Les comédiens n’avaient pu venir. Pas question de s’absenter un samedi dans les métiers de la vente ! Leur professeur était là pour recevoir les 2 récompenses, nul doute qu’ils seront accueillis triomphalement dans leur établissement (une fête à leur intention y est déjà prévue) C’est encore une fois une peinture de la société traitée avec humour qui a emporté la décision. La salle a beaucoup ri en découvrant des jeunes venus d’Afrique expliquer, au micro d’une radio imaginaire, leurs espoirs de trouver dans le football professionnel de quoi aider leurs familles restées au pays. Beaucoup d’appelés et peu d’élus. Un film dans la lignée des films italiens de la grande époque, vous savez quand le rire fait place au serrement de gorge.
« Surtout ne pas changer » je crois que c’est la recette que Robert Guédiguian applique pour lui-même. L'important est de rester fidèle à ses rêves de jeunesse.
Le jury unanime a tenu a donné une mention spéciale au remarquable film d’animation « Pourquoi on déménage ? » réalisé à Cambrai. Le professeur Corinne Souche a expliqué la genèse de ce film singulier : une petite fille dans une famille de sans-papiers. Un jour, on frappe violemment à la porte. La scène se passe à Saint-Denis. Le jeune auteur qui a réalisé les dessins est présent. Sans doute un futur grand du dessin animé.
Sherazade Benaddi, directrice de casting au Cours Florent, a remis ensuite avec brio les prix d’interprétation. Le prix de la meilleure comédienne est revenu à Anais Lesage, que tout le monde avait remarquée dans le très beau film de Dreux « l’impromptue » où elle joue une maquilleuse qui rêve de prendre la place de la vedette. Le tout illustré par un texte magnifique de Jean Genêt.
Quant au prix du meilleur comédien Shérazade a distingué Clément Plée qui joue dans le film d’Aubervilliers « Un jour je viendrai ». Un garçon de restaurant qui frime à fond pour séduire par internet une jeune africaine, laquelle se révèle bien plus dégourdie et moins démunie que lui. Les stéréotypes en prennent un coup.
Comme le prix d’interprétation permet aux 2 lauréats de suivre un stage gratuit au Cours Florent, c’est l’occasion unique pour eux de tester leurs réelles capacités à devenir comédiens.
Traditionnellement la table ronde des écoles de cinéma a permis, grâce à l’habileté d’Arthur de présenter les différentes formations aux métiers du Cinéma : Mehdi Ait Kacimi de Louis Lumière, Jean-Marc Vernier de la Femis et Gilles Chantemerle de l’institut 3IS se sont pliés à cet exercice avec précision et simplicité. Des plaquettes et DVD remis à tous les participants viennent compléter l'nformation des festivaliers.
Certains films ont souffert d’une qualité de projection qui n’était pas toujours optimale, je pense en particulier au film envoyé par le lycée Sacré cœur d’Aix en Provence : « Sur le quai ». Max Mauro continue à faire travailler ses élèves comme à l’époque des frères lumière. Tout y était : l’image en noir et blanc qui tremble un peu, le bruit reconstitué du projecteur. Un vrai tour de force qui a vraiment souffert du transfert en numérique. Max aurait parlé de massacre s’il avait été présent. Je lui présente toutes mes excuses.
J’aime tous les films qui ont été projetés et je suis un peu triste pour ceux qui n’ont pas été récompensés. C’est le cas de « Copeaurillon » de « Un hold up » du film de Tours et celui de mayotte, sans oublier « l’envol » docu-fiction de Cherbourg qui a remporté beaucoup de suffrages ; Bon, c’est comme cela tous les ans et je réfléchis aux moyens d’améliorer le système des récompenses.
La prochaine étape : le Clap participe à l’opération « le jour le plus court » mis en place par le CNC. Rendez-vous est pris pour le 21 décembre 2011.
Agathe BOUDIN - David COCCIANTE - John DELISLE - Youmna GEDAY
Antonine GOUDON - Lucien MANDALIAN - Jade NODINOT - Stefan VULIC
Merci à Nicolas Duranton, étudiant à l'ESRA et membre du jury 2011 d'avoir réalisé ce teaser.