Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 08:58

Le Cours Florent distingue Clément PLEE, principal acteur du film envoyé par le lycée Henri Wallon d'Aubervilliers

Ce prix attribué par Shérazade Benaddi, directrice de casting, permet au lauréat de suivre une formation gratuite au Cours Florent.

 

 

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 08:44

 

Le Prix d'interprétation féminine attribué par Shérazade Benaddi, directrice de casting au Cours Florent, a été attribué à Anaïs Lesage étudiante à DREUX. Le lycée Rotrou de Dreux est un établissement célèbre pour la qualité des films qui y sont réalisés depuis plusieurs années sous la houlette de Thierry Méranger et Sandrine Cornu.

Pour la première fois le Cours Florent offre un stage de formation gratuit à l'heureuse lauréate.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 08:34

Mon chouchou! Dommage que ce film n'a rien remporté lors de l'édition 2011

Le Lycée professionnel de Sablé sur Sarthe n'a pas fini de nous étonner

 

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 08:29

 

Ce film d'animation a reçu une mention spéciale. Robert Guédiguian, au nom du Jury a tenu à souligner l'originalité et la pertinence du propos développé dans ce film

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 08:24

 

  Le Jury à l'unanimité a décerné le CLAP d'OR à ce film original, présenté par le Lycée Professionnel Jean Lurçat à Paris.
On peut parler de triomphe puisque le Public a choisi le même film. Un vrai triomphe

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 05:18

S’ouvrant désormais à la France entière et métropolitaine, le Festival du Clap pour sa quatrième édition a proposé cette année douze films dont la qualité générale a stupéfait tout le monde. On éprouve pourtant, par préjugés, quelque appréhension à ce type d’événements : on y va sans trop y croire ; on se dit que l’initiative est trop belle pour être vraiment à la hauteur. On connaît les gosses ou l’on croit les connaître ; on en a été et on pense savoir ce qui prime d’abord : crâner un peu, faire marrer l’assemblée, draguer ou alors se faire mousser en prétendant à de trop hautes ambitions en jouant aux « intellos » ou cinéphiles de service.

Et puis on s’y rend, on s’asseoit, on regarde derrière soi régulièrement les réactions du président du Jury, Robert Guédiguian, et on se demande ce que lui, le grand cinéaste, l’auteur de Marius et Jeannette, du Promeneur Du Champs de Mars et dernièrement des Neiges du Kilimandjaro, va penser de tout cela. Si au fond, le seul cadeau que l’on pourra offrir à ces anciens élèves de première et de Terminale, ce ne sera pas une forme d’indifférence bienveillante pour ces réalisations à quatre sous réalisés aux quatre coins du pays et du globe. Et puis le résultat est là et on peut solliciter tout l’esprit critique dont on est capable, une constatation s’impose : la cuvée 2011 est formidable, dépassant les attentes et le scepticisme blasé des ainés. Si bien que le DVD du Festival en poche, on a qu’une envie : montrer les films, organiser des petites projections chez soi, animer des débats. Parce que les courts présentés cette année interrogent et reflètent le monde. D’une certaine manière, les œuvres des lycéens de cette saison sont à la hauteur d’une année cinéma qui, depuis quelques mois, a prouvé grâce à quelques films absolument extraordinaires que le 7ème art était enfin de nouveau capable de parler du monde dans lequel nous vivons.

Mais avant de regarder de plus près cette sélection, il convient de s’interroger une nouvelle fois sur l’initiative elle-même, sur ce que tente de faire puis réussit depuis quelques années son administratrice : Léa Sanchez. Le Clap offre une visibilité à des films que, justement, on aurait tendance à balayer d’un revers de main comme s’ils s’agissaient simplement d’exercices pédagogiques, d’une ultime activité scolaire pour simplement occuper l’énergie du lycéen. Et de rappeler que le cinéma continue encore d’être considéré comme un art inaccessible et, de ce fait, sans intérêt ou peu crédible, tout juste bon à exciter l’imagination des « têtes en l’air ». Or Léa Sanchez croit à ses films et a raison de rappeler dans le préambule de son catalogue que Thierry Frémaux, délégué général du festival de Cannes, avait reconnu ce que le cinéma français « doit aux collèges et aux lycées où des professeurs motivés arrivent à produire des films, le plus souvent avec des moyens dérisoires ». Arthur, le jeune et brillant présentateur, donne le ton avec humour et pertinance.Il est "raccord" avec l'esprit du Festival. Bonne pioche!

Et c’est d’abord cela qui détonne dès le premier filmClap-prix-interpretation.jpg, hors compétition : «  Bus n°20 » réalisé par Nadim Messili dans le cadre du lycée français de Beyrouth. L’ingéniosité avec laquelle le jeune cinéaste et son équipe s’affranchissent de toutes contraintes pour produire l’imagerie qui les fascine et les a conduit à réaliser ce film de guerre sur leurs angoisses lors du conflit de Juillet 2006 contre Israël. Bus n°20 est ainsi baigné de son imaginaire hollywoodien, avec ses codes dramaturgiques, ses scènes d’action récurrentes, son flashback inaugural ultra dramatique. Avec leurs ordinateurs, pendant trois ans, ils ont ainsi façonné des explosions, des effets spéciaux et mis en scène plusieurs figurants.  Mais le film contient instinctivement tout ce qui fait le sel de ce type de cinéma : la coexistence de l’intime et du spectaculaire, le renvoi permanent de l’expérience individuelle au collectif.

Aujourd’hui Nadim vient d’achever sa première année d’études cinématographiques à l’Académie Libanaise des Beaux Arts. Son premier film a été vendu à mille exemplaires et relayé par quelques médias. Bref, il est engagé dans son parcours, sa vocation. Parmi les membres du jury, aux cotés de Amalia Escriva réalisatrice issue de la FEMIS et de Franck Vermandere, professeur certifié de Lettres Modernes, la présence de deux jeunes étudiantes issues de l’Institut des 3 IS. Etaient ainsi invités les directeurs des écoles Louis Lumière, La FEMIS et des 3IS, donc, partenaire de l’événement mais aussi des cours Florent. Ils ont chacun à leur tour évoqué la spécificité de leurs enseignements, la diversité des métiers, sans manquer de rappeler les difficultés futures rencontrées à la sortie de leurs établissements par ceux qui choisiraient de s’aventurer dans une filière cinéma.

Ce souci au réel, débarrassé de naïveté, imprègne la plupart des douze films. Ils représentent ensemble un panel aussi éclectique que la production du cinéma français : allant du réalisme psychologique à la comédie romantique en passant par le film cérébral, le pastiche ou l’œuvre maniérée. Pour chaque œuvre, le désir en permanence de faire sens, de raconter et de dire vite quelque chose du monde. « Le Bonheur est Aveugle » épouse la forme d’une fable programmatique dont tout le sens est contenu dans son titre explicite. L’Impromptue fait écho, par le biais du mélodrame, à l’impasse sociale décrite dans Les Bonnes de Genet. « Copeaurillon » singe Cendrillon pour évoquer le sexisme au travail. « Un Hold Up » choisit une voie onirique pour faire le constat d’une certaine solitude urbaine. « Un Jour Je Viendrai » mime les grandes comédies romantiques américaines et françaises (on pense notamment à Pierre Salvadori) pour raconter les préjugés sociaux entre deux individus de pays différents.

On remarque également un éclatement des références. « L’Envol » se sert d’images et de photos volées sur internet (on voit le sigle Divix sous quelques photogrammes) pour narrer l’imaginaire d’un ado sur le point de faire son baptême de l’air. On navigue de Casablanca à Valse Avec Bashir sur fond de Massive Attack. Le film réussit à balayer tous les spectres d’une culture protéiforme qui désormais forme l’imagerie moderne. Elle s’insère tout naturellement à une forme de narration nonchalante où un aubergiste et un pilote, tous deux, âgés racontent leur vie et leur expérience. Ce petit bijou réalisé par les élèves de 1re L1 du Lycée Jean François Millet de Cherbourg tient donc parfaitement son sujet : confrontation du rêve à la réalité, regard extatique et amusé d’un gamin face à un adulte qui parle sans vraiment se faire comprendre. Et au milieu de ces innombrables influences qui façonnent désormais nos rêves : la vision enchantée du monde vue du ciel.

Il semblerait, à lire les compte rendus chaque année du festival, que l’exercice du film muet fascine les élèves et leurs enseignants. Rêve d’une expression visuelle pure où l’on pourrait totalement raconter le monde avec des images. Mais aussi peut être, pour certains, une manière de palier aux défauts d’interprétation à la française alors qu’on est plus habitué au cinéma américain. Il est intéressant de noter donc qu’il y eut deux films muets cette année, quelques semaines avant la sortie de The Artist de Michel Azavanicius, hommage aux grands mélos de Borzage et Murnau. D’une certaine façon, Félix souffre un peu du même défaut que le film avec Jean Dujardin. Une façon, à force de vouloir éviter la simple parodie, de rester trop éloigné de son sujet, trop distancié. Si bien que l’émotion ne prend pas. Félix se cherche dans la continuité des grands héros burlesques, de Keaton à Linder, en passant par Chaplin et Harold Loyd. Le jeune acteur s’en donne à cœur joie et on peut féliciter les élèves d’avoir réussi à comprendre comment diriger le timing de la pantomime de leurs comédiens.

« Sur Le Quai » se veut moins un hommage, parce que muet, aux films des années 20 qu’un poème visuel éloquent. S’il fallait chercher une référence d’ailleurs, ce serait plutôt du coté des grands picturaux modernes européens tels Théo Angelopoulos ou Nuri Bilge Ceylan. Évocation donc tout en images et sans dialogues de l’attente d’une femme sur le quai abandonné d’une gare. Avec sa reconstitution d’une image passéiste, ses cadrages savants et superbes, son rapport très moderne au temps, Sur Le Quai était à la fois un des plus beaux moments du Festival mais également l’un des seuls films à rêver de plasticité. Ce qui est aussi l’un des cas de « L’Impromptue » qui se désire en grand film institutionnel du dimanche, baigné lui aussi de références éparses entre le cinéma maniéré d’un De Palma et d’un Aronofosky mais aussi de Bergman. Le film peine un peu à se détacher de ses références et surtout de sa littéralité un peu cérébrale. Ses prétentions se font sans cesse ressentir jusqu’à ce que survienne le final, déchirant bien que convenu. La jeune Anais LESAGE du lycée Rotrou de DREUX a reçu très justement un prix d’interprétation remis par le Cours Florent et lui permettant d’effectuer un stage dans la fameuse école de formation de comédiens.

Deux films ont été couronnés : malgré ses deux minutes, « Pourquoi On Déménage » du lycée Paul Duez de Cambrai a été récompensé d’un prix spécial inventé pour l’occasion par le jury de Robert Guédiguian. Il s’agit d’une suite de dessins, assortis de bruitages, et racontant de manière aussi elliptique qu’efficace la journée d’une petite rom la veille de son expulsion. Sans mots encore, sans tourner autour de son sujet, ce film de dessins sans animation  a véhiculé avec une force implacable toute l’humanité et l’absurdité du sort réservé aux sans papiers.

Trois sans papiers sont les héros de « Night Football, » film qui a été plébiscité à la fois par le jury et le public. Son dispositif est très simple : en un long plan fixe, on suit l’interview fictive de jeunes footballeurs d’origine africaine qui rêvent d’être intégrés au centre de formation du PSG. La qualité de ce long plan séquence permet de s’interroger sur la validité de ce qui est raconté. Le film a t-il oui ou non était écrit ? Une question qui sera posée d’ailleurs à Elisabeth Hammas, l’une des enseignantes lors de la remise des prix. Le film oscille entre écriture et impro, ses trois comédiens s’en donnant à cœur joie pour raconter le parcours de leurs personnages depuis l’Afrique jusque chez eux. Le plan est alterné de quelques images où l’on les voit en train de s’entraîner. La réflexivité de ces plans, ballon aux pieds, avec leurs discours renforce l’impression de nécessité et d’urgence. Jusqu’à ce qu’au final, les parcours divergent, quand les rêves des uns s’écroulent et que ceux des autres se réalisent. Le film ne porte pas de jugement mais donne à penser, à partir de biographies et donc d’un vécu fictif, le sort de trois gosses qui pourraient être nos voisins. Sans affèteries aucune, porté par l’urgence de son sujet, le film table exclusivement sur l’humain.

Robert Guédiguian rappelait combien il avait ri durant cette matinée. La plupart des films, même ceux en apparence les plus graves ou les mieux confrontés au réel, dispensent toujours un peu d’humour ou de légèreté. C’est une bonne nouvelle quand on songe que le cinéma français ne sait plus depuis quelque temps comment rythmer ses comédies où les chutes sont mal amenées ou alors débitées à un rythme infernal qui devient normalité et donc peu drôle. Night Football provoqua pas mal d’enthousiasme pendant sa projection à écouter comment ces trois gamins ont été recrutés. La manière de décrire leur étonnement, leur stupéfaction d’avoir un jour été choisi pour pouvoir aller tenter leur chance en France. El Salto Mortal, film parvenu depuis Mayotte, était d’ailleurs en soi une petite plaisanterie avec, comme dans tout bon film, un vrai climax spectaculaire.

On notera donc une tendance aux films à se rendre utiles, à devoir agir par le biais de tous les genres. Cette harmonie trouvée entre le drame, la comédie et le commentaire social fait directement écho à cette fragmentation des références culturelles dont nous parlions à propos de L’Envol. Les films épousent tous cette année la construction fabuliste avec son exposition puis son dénouement abrupt, semblable aux canons de la nouvelle, qui dispense sa morale. Mêler chaque moyen, chaque imagerie, sans ne plus établir de hiérarchie. Démocratisation des imaginaires au service d’un discours. Une excellente nouvelle. Une excellente cuvée.

Photos Emmanuel Perret (polaroids)

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 05:10

clap-clap-clap.jpg

Photo originale de RICHARD PEDOT

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 18:54

the-winner-is.jpg

Grande Kermesse ce samedi 1er Octobre 2011 dans le Centre Louis Lumière à Paris !

 

8 heures Le Centre d’animation Louis Lumière, avec son tapis rouge rutilant, a des airs de fête.

La 4ème édition du Festival du Cinéma Lycéen A Paris se tient là pour la première fois.

Tout le monde est au rendez-vous pour un voyage au pays des films lycéens envoyés des 4 coins de  France. Animateurs et animatrices dans leurs tee-shirts siglés CNC attendent de distribuer sacs et catalogues. Cette année, la revue « Positif » offre des exemplaires très appréciés des festivaliers.

Les anciens participants ont juste le temps de s’extasier sur le catalogue : on a trouvé le moyen de le faire encore plus beau que l’an passé ! que déjà les participants se présentent.

8 heures 30. On ne peut être que bluffés par l’arrivée d’un groupe de 37 personnes, lycéens, profs, quelques parents. Le groupe le plus important du Festival arrive en droite ligne de Melle, petite ville de 5000 habitants qui profite depuis 10 ans d’une politique du Conseil Régional dont le mot d’ordre est : Priorité à L’Education.

Comme tout le monde n’a pas la chance d’être scolarisés en Poitou-Charente, saluons les professeurs de Cambrai, Cherbourg, Grasse, Dreux, Sablé sur Sarthe, Paris,  Ivry et Aubervilliers qui n’ont pas hésité à se lever de bonne heure un samedi en entrainant des élèves! La salle est vite remplie.


8 h45 Robert Guédiguian arrive en voisin (iil habite Montreuil). Il gare sa moto dans la petite cour du centre mais comme tous les motards il garde son casque avec lui. Tout va bien. Les autres membres du jury le rejoignent très vite.


9 heures. Arthur, notre nouveau présentateur,  fait sensation en entrant sur scène grimé en vieillard. D'un geste théatral, il enlève son masque  en disant en substance « le cinéma c’est cela : vous avez été surpris et vous allez vous souvenir »

 Gros succès chez les spectateurs : Ouf! Arthur fait l'unanimité. Ce n'est pas un hasard si la direction de France-inter lui a confié 2 heures d'antenne hebdomadaires. "Ame bien née...on connait la suite mais on a rarement l'occasion de vérifier cette citation au pays de Corneille.

9h15 La projection du film de Nadim Messihi, venu tout spécialement de Beyrouth pour présenter son « Bus n°20 », met très vite la salle dans l’ambiance. L’histoire est tirée de son histoire personnelle pendant la guerre au Liban. Preuve que même dans le sanctuaire d’un lycée français à l’étranger, la guerre peut s’inviter et laisser des traces pour la vie. Le film est projeté hors compétition. On est bien obligé de remarquer que les moyens employés n'ont rien de commun avec ceux des lycées français.

9 h30 Arthur annonce l'ouverture du festival: les 6 premiers films se succèdent à l'écran.

10h30 La météo  magnifique de cet automne parisien permet à tous de prendre la pause café-croissants dans le petit jardin du Centre, entre 2 séries de films. Merci à la Mairie du 20ème qui nous offre ce moment de convivialité. Les croissants sont délicieux. Certains en profitent pour accrocher des vœux dans l’arbre à souhaits. J’espère qu’ils n’ont pas tous demandé de remporter le CLAP d'OR.


12h30 A l’heure du palmarès, Robert Guédiguian, jovial et disponible comme à son habitude, a pu dire tout le bien qu’il pensait de la qualité des films proposés. (À mon avis il pensait que le niveau ne serait pas aussi élevé) Comme tous les membres du jury, il a été surpris de la  fraicheur des films proposés, tous différents et intéressants.


En dédicaçant les claps d’or remis aux Vainqueurs le Président du Jury a conseillé  en substance « surtout ne changez pas » La créativité des lycéens, leur spontanéité éclatent en particulier dans le film qui a fait l’unanimité dans le Jury et dans le Public : « Night football » présenté par le Lycée Professionnel Jean Lurçat de Paris 13. Les comédiens n’avaient pu venir.  Pas question de s’absenter un samedi dans les métiers de la vente ! Leur professeur était là pour recevoir les 2 récompenses, nul doute qu’ils seront accueillis triomphalement dans leur établissement (une fête à leur intention y est déjà prévue) C’est encore une fois une peinture de la société traitée avec humour qui a emporté la décision. La salle a beaucoup ri en découvrant des jeunes venus d’Afrique expliquer, au micro d’une radio imaginaire, leurs espoirs de trouver dans le football professionnel de quoi aider leurs familles restées au pays. Beaucoup d’appelés et peu d’élus. Un film dans la lignée des films italiens de la grande époque, vous savez quand le rire fait place au serrement de gorge.

« Surtout ne pas changer » je crois que c’est la recette que Robert Guédiguian applique pour lui-même. L'important est de rester fidèle à ses rêves de jeunesse.

 Le jury unanime a tenu a donné une mention spéciale au remarquable film d’animation « Pourquoi on déménage ? » réalisé à Cambrai. Le professeur Corinne Souche a expliqué la genèse de ce film singulier : une petite fille dans une famille de sans-papiers. Un jour, on frappe violemment à la porte. La scène se passe à Saint-Denis. Le jeune auteur qui a réalisé les dessins est présent. Sans doute un futur grand du dessin animé.

 

Sherazade Benaddi, directrice de casting au Cours Florent, a remis ensuite avec brio les prix d’interprétation. Le prix de la meilleure comédienne est revenu à Anais Lesage, que tout le monde avait remarquée dans le très beau film de Dreux «  l’impromptue » où elle joue une maquilleuse qui rêve de prendre la place de la vedette. Le tout illustré par un texte magnifique de Jean Genêt.

Quant au prix du meilleur comédien Shérazade a distingué Clément Plée qui joue dans le film d’Aubervilliers « Un jour je viendrai ». Un garçon de restaurant qui frime à fond pour séduire par internet une jeune africaine, laquelle  se révèle bien plus dégourdie et moins démunie que lui. Les stéréotypes en prennent un coup.

Comme le prix d’interprétation permet aux 2 lauréats de suivre un stage gratuit au Cours Florent, c’est l’occasion unique pour eux de tester leurs réelles capacités à devenir comédiens.

 

Traditionnellement la table ronde des écoles de cinéma  a permis, grâce à l’habileté d’Arthur de présenter les différentes formations aux métiers du Cinéma :  Mehdi Ait Kacimi de Louis Lumière, Jean-Marc Vernier de la Femis et Gilles Chantemerle de l’institut 3IS se sont pliés à cet exercice avec précision et simplicité. Des plaquettes et DVD remis à tous les  participants viennent compléter l'nformation des festivaliers.

 

Certains films ont souffert d’une qualité de projection qui n’était pas toujours optimale, je pense en particulier au film envoyé par le lycée Sacré cœur d’Aix en Provence : « Sur le quai ». Max Mauro continue à faire travailler ses élèves comme à l’époque des frères lumière. Tout y était : l’image en noir et blanc qui tremble un peu, le bruit reconstitué du projecteur. Un vrai tour de force qui a vraiment souffert du transfert en numérique. Max aurait parlé de massacre s’il avait été présent. Je lui présente toutes mes excuses.

 

J’aime tous les films qui ont été projetés et je suis un peu triste pour ceux qui n’ont pas été récompensés. C’est le cas de « Copeaurillon » de « Un hold up » du film de Tours et celui de mayotte, sans oublier « l’envol » docu-fiction de Cherbourg qui a remporté beaucoup de suffrages ; Bon, c’est comme cela tous les ans et je réfléchis aux moyens d’améliorer le système des récompenses.

 

La prochaine étape : le Clap participe à l’opération « le jour le plus court » mis en place par le CNC. Rendez-vous est pris pour le 21 décembre 2011.

 

Partager cet article
Repost0
12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 11:08
Il était une fois huit étudiants en graphisme. Quatre filles et quatre garçons Copains de promotion, ils ont réussi à constituer une vraie petite agence de communication. Leur première mission : inventer toute la charte graphique du Festival du CLAP.
Après quelques réunions et quelques bières, le LOGO du CLAP, le poisson qui représente un clap de cinéma stylisé, avec son oeil ironique de webcam, était né.
Les membres de l'association l'ont tout de suite adopté et rebaptisé « la bestiole ».
Sans doute, une plaque sera-t-elle un jour vissée sur les murs devenus mythiques du « Villa Borghèse », ce café du quartier Montparnasse, où avaient lieu les maigres agapes accompagnant les réunions.
Le 13 mai 2011, le groupe entier se retrouvait en "smoking-robe longue" sur les fameuses marches de Cannes pour une montée mémorable. Il faisait frisquet ce jour là, mais dans certaines occasions et sous les sunlights, cela a peu d'importance, vous en conviendrez.
« Comment avez-vous trouvé votre passage de 3 jours à Cannes ? » Réponse « Cool ». Comme en plus, les yeux brillent à cette évocation, traduisez : ils ont adoré.
Le logo est devenu une belle affiche, il s'est adapté pour décorer le DVD du festival, il a aussi donné ses couleurs au site internet.Aux dernières nouvelles, Il essaye d'entrer dans le nouveau catalogue.
Mais le mois de juin 2011 est arrivé. La fin de l'année universitaire allait-elle sonner la fin de la partie ? Tous les membres de l'équipe allaient s'égayer dans des directions différentes, en vertu de choix d'orientation à finalité professionnelle.
L'équipe des Octopouces arrivera-t-elle à maintenir son unité et à relever d'autres défis ?
La suite le dira.l
Vous pouvez les joindre directement sur le site internet du Festival
Ou les retrouver sur différents réseaux sociaux.
Leurs noms ?

Agathe BOUDIN - David COCCIANTE - John DELISLE - Youmna GEDAY
Antonine GOUDON - Lucien MANDALIAN - Jade NODINOT - Stefan VULIC

Partager cet article
Repost0
24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 21:14

 

Merci à Nicolas Duranton, étudiant à l'ESRA et membre du jury 2011 d'avoir réalisé ce teaser.

Partager cet article
Repost0